vendredi 15 mai 2009

Ordurerie

Chère Valérie,

Permets-moi de réagir. Je m'adresse directement à toi, car tu es ma ministre de tutelle, et que tu prétends "me donner des preuves d'amour".

Déjà, tes sentiments, tu peux te les carrer où je pense. Excuse moi cette impolitesse, prélude à beaucoup d'autres.

Si la situation est aussi pourrie, ce n'est que de ton exclusif ressort. Tu me répondras que je suis entouré de gens de mauvaise volonté, et orientés politiquement.

M'en fous. Déjà, je m'entoure de qui je veux.

Je ne reviendrai pas sur l'étendue de ta lâcheté. Ni sur la servilité borgne que tu démontres à ton patron. Après tout, tu as choisi d'être là où tu es. Aucune mansuétude. Je laisse ça aux curetons, vois-tu.

Aucune raison non plus que je revienne sur ces quinze semaines de conflit.

Laisse moi simplement te signifier mon mépris le plus profond.

Avec ma graine d'ananar, tu ne pouvais pas t'attendre à mieux.

Tu t'es permise quelques libertés et traits d'humour fielleux sur notre compte. Et ça, tu en as le droit, mais j'entends qu'il soit à l'avenir très limité.

Tu t'es exprimée sur Fun Radio récemment. Sans doute espérais-tu convaincre les derniers flibustiers de cesser au combat, et rassurer la jeunesse de France sur la scélératesse de tes projets.

Sauf que les jeunes n'écoutent pas Fun Radio. Dommage pour toi. Ils n'ont pas la cervelle assez ratatinée pour écouter une station qui diffuse de la musique débilitante programmée par des gonzes cocainés tous plus ou moins syphilitiques.

En dehors de quelques garçons de café provinciaux, ou de quelques shampouineuses seine et marnaises, qui écoute Fun Radio?
C'est nul d'avoir choisi cette radio. Ce n'est pas la première fois que tu te ridiculises avec applomb, et c'est pas moi qui vais chialer.

La seule chose que je te demande, c'est de partir, loin. De nous lâcher la grappe, car la patience, comme ton esprit a ses limites.

Je veux mon semestre neutralisé, ou obtenu avec facilité, t'entends?

Et malgré ton opposition, je compte l'avoir. Et tu ferais mieux de me donner ma licence. Comme ça, je ne moisirai pas plus longtemps dans cet univers moisi qu'est celui des facultés.

Je te préviens, Valoche, je suis un comité inivisible à moi tout seul.

Obtempère sous ma sainte menace, sinon, je ne réponds plus de rien. C'est jamais agréable de trouver de la merde de chien sous son paillasson le matin, alors obéis.

Voilà, mon ultimatum. Mes conditions. Et celles de tous mes copains, qui sans leur accord, m'ont délégué la responsabilité de cette lettre ouverte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire